dimanche 28 novembre 2010

Présidentielle 2nd Tour : Le Compte à rebours a commencé



Mr Laurent GBAGBO et Mr Alassane OUATTARA





Mme OUATTARA et Mme GBAGBO


Configuration électorale du 1er Tour

sur la base de la consolidation des derniers résultats donnés par la CEI, on a la situation suivante : LMP : 38,0% des suffrages exprimés ; RDR : 32,3% ; PDCI : 25,3% ; PIT : 0,29% ; OBLE : 0,27% et les autres : 4,1%. Ces résultats représentent 99,7% du nombre total d'électeurs ! Le taux de participation se situe désormais à 83,9%.
C'est fini, et on sait désormais qu'il y aura un second tour. Je réitère mon conseil aux Etats-Majors des candidats : commencez à affuter vos arguments pour la campagne du second tour...

vendredi 26 novembre 2010

Présidentielle : Un Débat Télévisé RESPECTUEUX ET RESPONSABLE



Les deux candidats (Mr Laurent GBAGBO et Mr Alassane OUATTARA) ont montré par leur prestation respective de la hauteur, du respect qui fait la fierté de la CÔTE D'IVOIRE ET DES IVOIRIENS .

Par ce débat télévisé, une première en Afrique Occidentale, nous pouvons être fier de l'image qu'ont renvoyés les deux candidats.  Espérons que certains partisans extrémistes prendront de la graine pour mettre de l'eau dans leur vin, Car comme a dit le Président sortant SEM Laurent GBAGBO : "nous ne voulons pas offrir notre cher pays  en holocauste à nos enfants."

Belle leçon de maturité donnée à l'Afrique !!

mardi 23 novembre 2010

Présidentielle : 2nd TOUR

ILLUSION OU REALITE ?





BURKINA FASO : UN QUINQUENNAT DE PLUS APRES 23 ANS DE POUVOIR






Après 23 ans de pouvoir, aucune illusion chez les Burkinabés quand à l'issue des résultats de l'élection présidentielle  dont la proclamation est attendue d'ici jeudi prochain. Le Président Blaise COMPAORE peut dormir sur "ses deux oreilles".

Bienvenue dans le Pays des Hommes Intègres !!!

Plaisir Culinaire : Un Avant Gout de nos retrouvailles du 4 décembre !








PS: Les inscriptions ont déjà commencé !!






Agrandir le plan

vendredi 19 novembre 2010

ABIDJAN SOUS TENSION ?




Des Affrontements entre des pro-GBAGBO (LMP) et des pro OUATTARA (RHDP) ont eu lieu entrainant des blessés ainsi qu'un journaliste gravement blessé.
A quelques jours du 2nd tour de l'élection présidentielle (le 28 Novembre) il est urgent d'apaiser ce climat de tension qui risque de faire re-basculer le pays dans ses années  sombres et aggravant encore plus la situation générale de la population .


Le pays a besoin d'aller de l'avant !!!


Merci à tout un chacun d'agir pour l'apaisement.

jeudi 18 novembre 2010

PEOPLE : C'EST LA CLASSE OU BIEN !!!

Mr et Mme


Pour attirer un peu la gente féminine, je me lance dans le People Classe S"il vous plait !!!!!!!!!

mardi 16 novembre 2010

GUINEE :Les divisions ethniques la menacent






Le réveil de rivalités ethniques ancestrales à la faveur de la première tentative de scrutin démocratique en Guinée risque d'entraver la transition vers un régime civil, sauf si vainqueur et vaincu du second tour de la présidentielle agissent vite pour apaiser les tensions. 


Pour certains observateurs, la Guinée court le risque de violences similaires à celles survenues en 2007 au Kenya, où des troubles post-électoraux avaient fait 1.300 morts.
La parade la plus efficace consisterait en un pacte crédible de partage du pouvoir.

La première question est de savoir si les partisans de l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, issu de la majorité peule du pays, accepteront la défaite de leur candidat face à Alpha Condé, un Malinké, donné vainqueur lundi avec 52,5% des voix.

"La stabilité à court terme de la Guinée dépend de la manière dont les deux adversaires vont gérer la situation désormais", prévient Rolake Akinola, du cabinet de consultants Eurasia Group.
"Diallo va subir une forte pression pour qu'il reconnaisse sa défaite", ajoute-t-elle, allusion à une possible intervention des voisins de la Guinée dans une région où trois pays - Côte d'Ivoire, Sierra Leone et Liberia - se relèvent à peine de guerres civiles.

Le calme est précaire en Guinée, comme l'illustrent les heurts signalés entre jeunes et forces de sécurité dans des quartiers de Conakry favorables à Diallo, malgré l'appel au calme lancé dans la nuit de lundi à mardi par ce dernier.

AUCUN PEUL N'A PRÉSIDÉ LA GUINÉE

Dénonçant des fraudes, Cellou Dalein Diallo a exprimé l'intention de saisir la Cour suprême, qui dispose de huit jours pour examiner cette requête.
Si elle est confirmée, la victoire d'Alpha Condé soulignera la persistance des rivalités ethniques qui ont empêché les Peuls d'occuper la présidence de la Guinée depuis son indépendance de la France en 1958, alors même qu'ils représentent 40% des 10 millions d'habitants du pays.

Cellou Dalein Diallo était arrivé largement en tête du premier tour le 27 juin, avec 43,68% des voix. Loin derrière avec 18,25% des suffrages, Alpha Condé s'était plaint du faible nombre de bureaux de vote dans certaines zones rurales, ce qui aurait empêché beaucoup de ses partisans de voter.

Des bureaux de vote supplémentaires ont été ouverts pour le second tour le 7 novembre et le résultat a été inversé, surtout que les principaux groupes ethniques non-Peuls du pays se sont rassemblés derrière Condé.
"Les Soussous notamment se sont alliés aux Malinkés pour voter contre Diallo", souligne Sebastian Spio-Garbrah, du cabinet de consultants DaMina Advisors, allusion aux partisans de Sidya Touré, arrivé en troisième position au premier tour. Ce dernier les avait pourtant appelés à voter en faveur de Diallo.

Peuls et Malinkés s'affrontaient déjà avant la colonisation de la Guinée à la fin du XIXe siècle. Population à la peau claire, les Peuls sont parfois qualifiés de "juifs d'Afrique" et sont fortement présents dans le milieu du commerce, ce qui leur vaut les critiques d'autres ethnies.
Dans un discours fameux prononcé en 1976, l'ancien président Sékou Touré, un Malinké, avait accusé les Peuls d'accaparer les richesses du pays et il avait invité ses partisans à égorger les "saboteurs" de la société guinéenne.

UN PEUL PREMIER MINISTRE ?
Lors de la répression meurtrière d'une manifestation pro-démocratique le 28 septembre 2009, des militaires fidèles à Moussa Dadis Camara, alors chef de la junte, avaient particulièrement attaqué des femmes peules pour commettre des viols groupés, selon de nombreux témoignages.
Des tensions ethniques ont refait surface durant la campagne électorale. Le mois dernier, la rumeur a circulé selon laquelle des vendeurs de rue peuls avaient tenté d'empoisonner les participants à un meeting de soutien à Condé. Cette rumeur avait provoqué des attaques contre des habitants et des commerces peuls à Conakry et ailleurs.

Pour Sebastian Spio-Garbrah, l'urgence est d'étouffer tout risque de violence entre les adversaires politiques.
"Le prochain Premier ministre pourrait être un Peul acceptable pour Condé", dit-il.

Selon lui, Diallo refusera d'occuper cette fonction afin de rester crédible auprès de ses partisans et de conserver une chance de tenter à nouveau sa chance à la prochaine présidentielle dans cinq ans.
Si l'on en juge par les vives querelles au sujet de la composition de la commission électorale avant le scrutin, les négociations sur un partage du pouvoir risquent d'être ardues.

Plus un tel accord se fera attendre, plus l'armée risque d'intervenir.

Majoritairement composée de Malinké, l'armée devrait être plus encline à transmettre le pouvoir aux civils en cas de victoire de Condé. D'après des témoins, des soldats ont tout de même tiré à balles réelles pour disperser des manifestants lundi.

"Le nouveau président doit s'attaquer sans délai aux racines de la violence et mettre au pas les services de sécurité", juge Corinne Dufka, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest à Human Rights Watch.

Bertrand Boucey pour le service français, édité par Gilles Trequesser

 Source : yahoo.fr

LIVRE : "L'Afrique noire est-elle maudite ?"


Pourquoi l'Afrique reste-t-elle la lanterne rouge du monde ? Peut-elle s'en sortir ? Parmi les ouvrages publiés à l'occasion du cinquantenaire des indépendances, celui de l'écrivain malien Moussa Konaté livre la profession de foi limpide, profonde et courageuse d'un Africain amoureux de son continent, loin des essais et romans exploitant la peur suscitée dans les pays riches par les catastrophes africaines.

S'il a délaissé les polars dont il régale régulièrement ses lecteurs, c'est qu'il y a urgence à parer au "désastre annoncé". Il s'agit non seulement de déconstruire les clichés occidentaux, mais surtout de porter la plume dans la plaie, en pointant la part africaine des responsabilités. La force du constat, dénué de toute haine de soi, est fracassante : l'Afrique est malade d'une culture qui dévoie l'idée de solidarité pour en faire un terrible moyen d'asservissement et un puissant facteur d'inertie.

En Afrique, tout repose sur "un pacte entre l'individu et la société basé sur la soumission à la famille auquel tout est subordonné, même l'amour", constate-t-il. Les conséquences en sont désastreuses. Derrière l'apparente convivialité, la soumission au groupe favorise le parasitisme, la corruption et la tyrannie, au détriment du travail.

Le poids de la famille engendre une difficulté à s'isoler qui freine la lecture et l'étude, favorise la médiocrité intellectuelle. L'obligation de verser ses revenus, même maigres, dans le "tonneau sans fond de la solidarité" entrave l'épargne, l'initiative et donc le développement. Les frontières de caste perpétuent les privilèges.

Moussa Konaté se montre percutant dans son analyse des rapports entre hommes et femmes africains. La famille polygame ? Un "lieu de confiscation" de la parole et de la pensée de l'individu, une "torture psychologique infligée non seulement à la femme mais à l'enfant". L'excision ? Une "ablation du désir", un "viol de la personnalité" perpétuant la toute-puissance masculine et le confinement de la femme dans un rôle de gardienne des traditions.

Le réquisitoire est d'autant plus implacable qu'il n'assène pas des slogans destinés à réconforter des Occidentaux en proie à la culpabilité postcoloniale, mais procède d'analyses minutieuses.
Si les Africains sont ainsi enfermés dans un mode de vie qui est "une prison pour l'esprit", explique Moussa Konaté, c'est qu'ils se sont défendus de l'agression de la colonisation en se repliant sur des cultures traditionnelles magnifiées, tout en admirant le savoir des Blancs. D'où un complexe d'infériorité et une amertume persistante.

"Renouveau humaniste"
Pour sortir de cette schizophrénie, les Africains doivent "reconnaître leurs torts", à commencer par le rôle de certains de leurs chefs dans le commerce des esclaves. Sans se renier, ils doivent "réformer d'urgence leur modèle de société". Libérer l'individu, interdire la polygamie et les mutilations sexuelles, instaurer l'école obligatoire et la transparence des revenus des dirigeants...
L'ambition est immense et à contre-courant des forces dominantes - notamment religieuses et politiques - à l'oeuvre sur le continent. Moussa Konaté montre néanmoins la voie du "renouveau humaniste" dont les Africains pourraient donner l'exemple au monde en prouvant "que l'homme n'est pas condamné à choisir entre le développement et la solidarité".

L'AFRIQUE NOIRE EST-ELLE MAUDITE ? de Moussa Konaté. Fayard, 240 p., 16,50 €.
Source : lemonde.fr

dimanche 14 novembre 2010

FRANCE : NOUVEAU GOUVERNEMENT

Premier ministre: François Fillon
Défense et anciens  combattants: Alain Juppé, ministre d’Etat
Affaires étrangères et européennes:Michele Alliot-Marie, ministre d’Etat
Ecologie, développement durable, transport et logement: Nathalie Kosciusko Morizet
Garde des sceaux, justice et liberté: Michel Mercier
Intérieur, outre-mer, collectivités teritoriales et immigration: Brice Hortefeux
Economie, finance et industrie: Christine Lagarde
Budget, fonction publique, réforme de l’Etat, porte parole du gouvernement: François Baroin
Travail, emploi, santé: Xavier Bertrand 
Education nationale, jeunesse, vie associative: Luc Chatel
Enseignement supérieur et recherche: Valérie Pécresse
Agriculture, alimentation, pêche, ruralité et aménagement du territoire: Bruno Le Maire
Solidarité et cohésion sociale: Roselyne Bachelot
Culture et communication: Frédéric Mitterrand
Sport: Chantal Jouanno
Ville: Maurice Leroy
Relations avec le Parlement: Patrick Ollier
ministres auprès de ministres:
industrie, énergie, économie numérique: Eric Besson
Coopération: Henri de Raincourt
Collectivités territoriales: Philippe Richert
Affaires européennes: Laurent Wauquiez
Apprentissage et formation professionnelle: Nadine Morano
Outre Mer: Marie  Luce Penchard


Secrétaires d’Etat
Commerce extérieur: Pierre Lellouche
Santé: Nora Berra
Logement: Benoist Apparu
Fonction publique: Georges Tron
solidarité: Marie-Anne Monchamps
transports: Thierry Mariani
Commerce, artisanat, PME, tourisme, services, professions libérales, consommation: Frédéric Lefevre
Jeunesse et vie associative: Jeannette Bougrab





Les sortants du gouvernement sont: Jean-Louis Borloo, Hervé Morin, Bernard Kouchner, Eric Woerth, Patrick Devedjian, Marc-Philippe Daubresse, Valérie Letard, Jean-Marie Bockel, Hervé Novelli, Fadela Amara, Alain Marleix, Rama Yade, Anne-Marie Idrac, Dominique Bussereau

VIDEOS : GBI DE FER- Prolifération des Eglises- Le Logement en CI- Sommet France-Afrique















BONNE FETE DE LA TABASKI


Lors de cette fête du mouton ou fête du sacrifice qui a lieu 70 jours après la fin du ramadan, un mouton est sacrifié.
Cette tradition très populaire commémore le geste d’Ibrahim (Abraham) qui s’apprêtait à tuer son fils Ismaël sur ordre de Dieu, qui substitua finalement un mouton à l’enfant.
Cette fête donne lieu à un moment de partage : les familles se rassemblent et les riches donnent aux pauvres. Après la prière, on sacrifie un mouton ou un autre animal (une chèvre par exemple, notamment en Asie) qui est consommé lors d'un grand repas de famille. Un tiers de la viande est donné aux pauvres.

La célébration est appelée « Aïd-el-Kebir » (« grande fête ») dans les pays du Maghreb, « fête du mouton » et « Tabaski » en Afrique de l'Ouest, « Kurban Bayram » en Turquie, « Grand Bayram » (« grande fête ») en Égypte, « Aïd Qorbani » ou « Qurbani » à l’île de la Réunion et « Bajrami i Vogël » en Albanie.
 Elle a lieu 60 jours après la fin du ramadan, à la fin du 12e mois lunaire qui est celui du pèlerinage (Hadj) à La Mecque

mardi 9 novembre 2010

Présidentielle : Traoré Wodjofini aux états-majors des deux candidats: "Evitez de réveiller les vieux démons identitaires et religieux"



L’Observatoire national du code de bonne conduite qui regroupe les organisations de la société civile ivoirienne impliquées dans le processus électoral, a produit hier lundi 8 novembre 2010 une déclaration.


 Dans celle-ci, les membres de l’observatoire par la voix de M. Traoré Wodjofini font des recommandations. Inquiet de l’environnement post-électoral du premier tour marqué par « des intimidations et des représailles à l’encontre de certains militants » de forces politiques opposées, l’observatoire exhorte les deux candidats du second tour à « lancer des mots d’ordre d’apaisement à leurs militants et sympathisants au risque de voir le pays renouer avec la violence. Elle les invite à mener une campagne civilisée, responsable et démocratique basée sur leurs programmes permettant aux électeurs de faire un vote éclairé ». 


Mais aussi et surtout à éviter « tout message discriminatoire réveillant les vieux démons identitaires, régionalistes et religieux ». 


Au Centre de Commandement Intégré (CCI) et aux forces impartiales, Traoré Wodjofini et ses camarades réclament la mise en place d’une stratégie « de déploiement et de sécurisation des électeurs particulièrement dans les zones à haut risque ».


 Notamment à Odienné et Boundiali où de l’avis de l’observatoire, les militants du LMP ont été intimidés er pourchassés par ceux du RDR ainsi qu’à Soubré et San-Pédro où les militants du RHDP ont subis des représailles.


 A la Commission Electorale Indépendante (CEI), l’observatoire exige la prise en compte des observations relatives à la formation des agents de bureau de vote, la formation des représentants des candidats, la disponibilité du matériel électoral à temps et en quantité suffisante et l’accélération du processus de transmission des résultats. Quant au conseil constitutionnel, la société civile recommande la rigueur dans le respect des délais du contentieux .

M Tié Traoré

L'intelligent d'Abidjan

Présidentielle : Report au 28 NOVEMBRE


Le deuxième tour de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, entre le chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, a été reporté du 21 au 28 novembre, a annoncé mardi le chef du gouvernement Guillaume Soro.

"Après consultation de la Commission électorale indépendante (CEI)" et
"concertation avec le Conseil constitutionnel", M. Gbagbo a signé mardi matin
"un décret permettant au conseil des ministres de statuer sur un projet de
décret (...) fixant la date du second tour au dimanche 28 novembre 2010", a
indiqué M. Soro.

"Pour des raisons pratiques, techniques et matérielles, la CEI a demandé
une semaine supplémentaire pour préparer dans les meilleures conditions le
second tour", a-t-il expliqué devant la presse à l`issue d`un conseil des
ministres extraordinaire.

En proclamant samedi les résultats définitifs du premier tour du 31
octobre, le Conseil constitutionnel avait annoncé que le deuxième tour entre
Laurent Gbagbo (38%) et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara (32%) se
tiendrait le 21 novembre.

Six fois repoussé depuis 2005, le scrutin est destiné à clore une décennie
de crise politico-militaire.


Source :abidjan.net

JUSTICE : LA COUR DE CASSATION DONNE SON FEU VERT CONCERNANT LES BIENS MAL ACQUIS



La décision devrait faire grand bruit, notamment dans quelques palais africains : la Cour de cassation a donné son feu vert, mardi 9 novembre, à une enquête judiciaire visant le mode d'acquisition, en France, par trois chefs d'Etat africains d'un imposant patrimoine composé notamment d'immeubles et de voitures de luxe. La plus haute juridiction française a cassé un arrêt de la cour d'appel de Paris qui, le 29 octobre 2009, avait déclaré irrecevable la plainte de l'organisation Transparency International-France pour "recel de détournement de fonds publics"et empêchait de ce fait l'ouverture d'une instruction.



La Cour ordonne le renvoi du dossier à un juge d'instruction pour que soit instruite la plainte de l'ONG, qui considère que les biens en question n'ont pu être acquis qu'avec de l'argent public détourné, tant la disproportion existant entre leur valeur et les revenus affichés par les chefs d'Etat en cause est grande.

La décision vise d'abord les présidents du Gabon - Omar Bongo aujourd'hui décédé et son fils Ali qui lui a succédé -, du Congo - Denis Sassou-Nguesso - et de Guinée équatoriale - Teodoro Obiang Nguema -, mais il s'agit d'un arrêt de principe aux conséquences potentiellement vastes.

Il autorise en effet une ONG telle que Transparency International à mettre en cause les "biens mal acquis" en France par des potentats de toutes origines. La plus haute juridiction judiciaire française  considère en effet que des détournements de fonds publics commis par des chefs d'Etat constitue un préjudice pour les ONG qui luttent contre la corruption. La Cour de cassation estime en effet que si les délits poursuivis étaient établis, ils "seraient de nature à causer à l'association Transparence International France un préjudice direct et personel en raison de la spécificité du but et de l'objet de sa mission".

Cet arrêt ouvre donc de nouvelles perspectives aux militants luttant contre la corruption. Il résulte lui-même de trois années de bataille juridique entre les ONG et les autorités françaises, peu désireuses de voir mis en cause des chefs d'Etat considérés comme des "amis de la France".


FLOTTE DE VOITURES DE LUXE
L'enquête de l'Office central de répression de la grande délinquance financière, menée en 2007 et révélée par Le Monde en février 2008, dressait l'inventaire impressionnant des biens possédés en France par ces chefs d'Etat et leur famille. Il était ainsi établi qu'Omar Bongo et ses proches possédaient 33 biens immobiliers (appartements, maisons, hôtel particulier), qu'ils détenaient 11 comptes bancaires ainsi qu'une considérable flotte de voitures de luxe.


Le président congolais, lui, détenait au total 18 biens tandis que le président Obiang se distinguait par les trois Bugatti à 1 million d'euros pièce fabriquées spécialement pour son fils Teodoro.


La découverte la plus spectaculaire se situait entre les Champs-Elysées et la plaine Monceau, dans le 8e arrondissement de Paris. Là, un hôtel particulier a été acquis le 15 juin 2007 pour la somme de 18,875 millions d'euros par une société civile immobilière (SCI). Celle-ci associe deux enfants du président gabonais, Omar Denis, 13 ans, et Yacine Queenie, 16 ans, son épouse Edith, qui se trouve être la fille du président congolais Denis Sassou Nguesso, et un neveu de ce dernier, Edgar Nguesso, 40 ans.


Cette enquête de police avait été diligentée à la suite de la plainte déposée en mars 2007 par trois associations : Sherpa, groupement de juristes spécialisés dans la défense des droits de l'homme, Survie, spécialisée dans la dénonciation des turpitudes de la "Françafrique", et la Fédération des Congolais de la diaspora, qui dénonce l'opacité financière du régime de Brazzaville.


Sur la base d'un rapport du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) recensant les avoirs détournés par plusieurs chefs d'Etat, elles accusent Omar Bongo, Denis Sassou-Nguesso et Teodoro Obiang-Nguema, de "recel de détournement d'argent public". Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire en juin 2007. Mais cette première plainte a été classée sans suite en novembre 2007.


Une deuxième, assortie d'une constitution de partie civile, a été déposée en décembre 2008 par Transparence International France (TIF) ainsi que par un contribuable gabonais, Gregory Ngbwa Mintsa. Ce dernier a alors été interpellé et incarcéré au Gabon pendant douze jours.


En mai 2009, Françoise Desset, doyenne des juges d'instruction du pôle financier de Paris, a jugé recevable la plainte de TIF tout en rejetant celle de M. Ngbwa Mintsa. Une information judiciaire pouvait alors s'ouvrir. 


Mais le parquet, placé sous l'autorité du ministère de la justice, avait fait appel et obtenu satisfaction en octobre 2009 par un arrêt de la cour d'appel de Paris qui avait stoppé dans l'œuf l'instruction.


C'est cette dernière décision, que la Cour de cassation a censuré mardi.


Philippe Bernard
Source : lemonde.fr

« Biens mal acquis » des présidents africains l La décision de justice ce mardi




Reuters
La Cour de cassation rendra mardi sa décision finale sur l’ouverture d’éventuelles poursuites en France concernant les logements de luxe et avoirs bancaires détenus par trois présidents africains.
Ce dossier est à hauts risques diplomatiques pour Paris. Une éventuelle réponse favorable de la plus haute juridiction française mettrait en péril les relations avec certains pays-clés de son influence économique et politique en Afrique.
« Au-delà des relations franco-africaines, c’est bien la capacité de la justice française à poser des limites au pillage des pays du Sud qui est en jeu », estime lundi dans un communiqué l’association CCFD-Terre solidaire.
L’enquête menée en 2007 a mis en lumière l’importance du patrimoine détenu à Paris par trois présidents africains.
Une juge d’instruction avait déclaré recevable en mai 2009 la plainte de l’ONG anticorruption Transparency International concernant les biens détenus par la famille d’Ali Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzavile) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale).
L’enquête a recensé en France 39 propriétés et 70 comptes bancaires détenus par la famille Bongo, 24 propriétés et 112 comptes bancaires pour la famille Sassou Nguesso, ainsi que des limousines de luxe achetées par la famille Obiang.
Les plaignants estiment que ces biens n’ont pu être acquis qu’avec de l’argent détourné des caisses des Etats concernés.
L’enquête a cependant été immédiatement suspendue par un appel du parquet. Le 28 octobre 2009, l’ordonnance a été annulée par la chambre de l’instruction de Paris, et c’est cette décision que la Cour de cassation réexamine.
La chambre de l’instruction a considéré que Transparency, qui n’est pas officiellement reconnue d’utilité publique, n’avait pas qualité à agir, car elle n’avait pas de préjudice personnel et direct en raison des faits de corruption allégués.
PAYS PRODUCTEURS DE PÉTROLE
La plainte vise des faits supposés de « recel de détournement de fonds publics, blanchiment, abus de biens sociaux, abus de confiance ».
Transparency International, qui a saisi la Cour de cassation, a jugé que « le combat mené aura de toute évidence permis de briser un tabou sur la question des avoirs illicites en provenance des pays du Sud qui trouvent refuge dans ceux du Nord ».
L’affaire a créé des remous dans les trois pays, pivots de l’influence diplomatique française en Afrique et où la première société française Total a d’importants intérêts.
Les plaignants ont accusé le parquet d’agir comme « bras armé de la raison d’Etat ».
Si l’enquête avait été lancée, les magistrats se seraient heurtés à l’immunité coutumière accordée aux chefs d’Etat en exercice. Mais leurs proches n’en bénéficient pas et pouvaient donc en théorie être arrêtés, sauf immunité diplomatique.
Le procès Elf à Paris en 2003 avait démontré que les revenus tirés du pétrole profitaient personnellement aux chefs des Etats en question. Ces derniers nient toute malversation.
Pour juger la plainte de Transparency recevable, la juge d’instruction Françoise Desset avait procédé par analogie avec les associations antiracistes ou antitabac, habilitées par la loi et la jurisprudence à agir en justice sur des faits en lien avec l’objet de leurs activités.

Source : Connectionivoirienne.net

lundi 8 novembre 2010

Mondial de Viêt vô dao : Un Ivoirien champion du monde



Kouyaté Vazoumana, ceinture noir 3eme Dan, domine le viêt vô dao mondial. Il a hissé très haut le drapeau national lors de la 3è Coupe du monde de Viet vo dao qui s’est tenue du 25 au 29 Août 2010 en Allemagne.

 L’Ivoirien a été sacré Champion du monde (catégorie 60 kilos). « C’est avec joie et fierté que nous avons représenté la Côte d’Ivoire à ce Mondial. Cette performance vient couronner un travail de longue durée. 

Et nous pouvons faire mieux que ça si on nous donne les moyens. » a-t-il confié. Cette compétition avait vue la participation de plus 400 athlètes venus de 17 pays. 

La Côte d’Ivoire représentée à ce grand rendez-vous avec deux représentants s’est illustrée de la plus belle manière avec le sacre de Kouyaté 
Vazoumana.

Il est bon de rappeler que le Viêt vô dao est une discipline d’origine vietnamienne. 

Source : Nord-sud

Burkina-Côte d’Ivoire: destin électoral croisé




Ainsi donc Burkinabè et Ivoiriens iront aux urnes, le même jour, le 21 novembre prochain, pour choisir leur futur président. Les premiers iront voter dans le cadre du premier tour de l’élection présidentielle tandis que les seconds auront à départager les deux challengers arrivés en tête du premier tour de la présidentielle ivoirienne qui s’est tenue le 31 octobre dernier. 

Coup de destin ou simple hasard de calendrier?Une chose est certaine, ce croisement est chargé de sens pour le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, deux pays liés par l’histoire et la géographie, mais dont les relations sont devenues des plus tumultueuses au cours de cette dernière décennie. La pomme de discorde entre les deux peuples «voisins et frères» est, incontestablement, ce que certains qualifient de prétention de l’ancien Premier ministre ivoirien, Alassane Dramane Ouattara à vouloir devenir président de la Côte d’Ivoire. Par deux fois, il a été exclu de la course à la présidence, affublé de la nationalité burkinabè, par les tenants, à l’époque du concept xénophobe de l’ivoirité. 

Sans oublier qu’à tort ou à raison, Ouagadougou avait également été accusé par Abidjan, de constituer la base arrière d’une certaine rébellion qui avait pris corps dans le nord de la Côte d’Ivoire. Depuis 2002, le pays d’Houphouët se cherche et c’est finalement à Ouagadougou que les protagonistes de la crise ivoirienne ont fini par s’accorder, sous l’égide d’un Facilitateur qui n’est autre le président burkinabè Blaise Compaoré.

Ironie du sort, c’est la première fois que la candidature de Alassane D. Ouattara a été validée. Et curieusement, c’est lui qui sera face au président sortant Laurent Koudou Gbagbo pendant que le chef de l’Etat burkinabè en découdra avec 6 candidats qui sont loin de perturber son sommeil. Si le président Blaise Compaoré est quasiment sûr d’être élu dès le soir du 21 novembre, rien n’est gagné à l’avance à Abidjan. A la vérité, c’est sur cette ultime confrontation entre Gbagbo et Ouattara que se concentrera l’attention de la communauté internationale et surtout des Burkinabè, des millions de Burkinabè vivant toujours en Côte d’Ivoire.

GUINEE : Election Présidentielle 2nd Tour


Les Guinéens ont voté dans le calme dimanche lors du second tour d'une élection présidentielle censée rendre le pouvoir aux civils.

Les électeurs guinéens devaient choisir entre l'ancien Premier ministre
Cellou Dalein Diallo, arrivé en tête au premier tour, et Alpha Condé,
 opposant historique. Ce scrutin a aussi des allures de duel 
potentiellement explosif entre Peuls et Malinkés,
 les deux principales communautés ethniques du pays.

Diallo, membre de l'ethnie peule qui 
représente 40% de la population, 
est arrivé en tête du premier tour 
avec 43,69% des suffrages. 
Il part favori face à Condé, 
un Malinké comme 35% des Guinéens,
 qui n'a rassemblé sous son nom 
que 18,25% des voix et
 a contesté ce résultat 
comme frauduleux
Pierre Sérisier, Henri-Pierre André et Bertrand Boucey 
pour le service français

samedi 6 novembre 2010

Election présidentielle – le 21 novembre retenu pour le second tour





Le Conseil Constitutionnel a, par la voix de son Président, Paul Yao N’Dré entériné ce samedi les résultats du premier tour du scrutin présidentiel du 31 octobre dernier. Il a en outre fixé la date du second tour de l’élection présidentielle.
Avec respectivement 38,04% et 32,07%, les candidats Laurent Gbagbo de La Majorité Présidentielle (Lmp) et  Alassane Ouattara, du Rassemblement des Républicains (Rdr) arrivent en tête du premier tour du scrutin présidentiel du 31 octobre. Ces résultats donnés par la Commission Electorale Indépendante (Cei), ont été entérinés ce samedi par Paul Yao N’dré, Président du Conseil Constitutionnel. Paul Yao N’Dré a, dans sa déclaration affirmé que « les procès verbaux issus des bureaux de vote de l’élection du 31 octobre dernier, ne souffrent d’aucune irrégularité ». C’est ce qui justifie la confirmation des résultats proclamés le 3 novembre dernier par la Cei, a dit en substance le Président du Conseil Constitutionnel.
Le dimanche 21 novembre prochain a été retenu par le Conseil Constitutionnel comme date du second tour du scrutin présidentiel. Cela pourrait surprendre plus d’une personne, vu que la Cei avait proposé le 28 novembre, au cas où il y aurait un second tour. Le choix de cette date, selon Yao Paul N’Dré obéit au code électoral, qui stipule que le second tour de l’élection présidentielle est prévu deux semaines après la proclamation des résultats définitifs par le Conseil Constitutionnel.
Le Président du Conseil Constitutionnel a réitéré les remerciements de la Côte d’Ivoire à l’Onu, au Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’Onu, Young Jin Choi, au Représentant du Facilitateur, Bouréima Badini, à L’Union Africaine, à L’union Européenne, à la Cedeao « pour leurs contributions inestimables à la réussite du scrutin du 31 octobre dernier. Ses félicitations sont aussi allées à la Cei, pour le travail remarquable abattu en collaboration avec les partenaires de la Côte d’Ivoire. Les  Forces de Sécurité : Fds, Fn, Cci et Forces impartiales ne sont pas restées en marge.
Dans la perspective d’un second tour tout aussi réussi, Paul Yao N’Dré a exhorté les deux candidats encore en course, à « une campagne civilisée dans l’optique d’une élection sereine ».
Il a émis quelques recommandations à la Cei, à qui il a demandé de veiller à ce que les procès verbaux soient signés par tous les représentants de candidat, ainsi que les agents électoraux et s’assurer de la bonne formation de ceux-ci. Aux Forces de sécurité, Yao Paul N’Dré a plaidé pour le renforcement des effectifs et leur redéploiement sur toute l’étendue du territoire.

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