Le journaliste
d'investigation a enquêté pendant trois ans sur les pratiques de la
multinationale Heineken en Afrique. II dénonce les malversations de la
firme, comme la fraude fiscale, la corruption des élites et la
collaboration avec les dictateurs.
Olivier Van BeemenUne multinationale décomplexéeParu le 30 août 2018Etude (relié)
Formé à Abidjan et à Paris, l’ancien correspondant en France du quotidien gouvernemental Fraternité Matin
a fondé sa propre agence une fois de retour au pays natal, en 1970.
Titulaire d’une carte de presse, il suit le président Félix
Houphouët-Boigny dans ses déplacements officiels dans un pays qui
connaît des années fastes grâce au cacao, mais aussi à l’international.
Il assiste aux dîners mondains, aux soirées dansantes qui rythment la
nuit abidjanaise.
Grâce au travail de restauration entrepris par Ananias Léki Dago,
34 tirages qui racontent l’Abidjan des années 1970 viennent d’entrer au
musée du Quai Branly.
C’est un travail de mémoire important que réalise Ananias Léki Dago et que vient de soutenir le musée du Quai Branly, à Paris. Depuis dix ans, le photographe ivoirien a entrepris de sauver
de la poussière et de l’oubli l’œuvre de son aîné Paul Kodjo. Né
en 1939 dans la forêt du Banco, à Abidjan, d’un père ivoirien et d’une
mère ghanéenne, celui qui deviendra dans les années 1960 l’un des
premiers photographes de Côte d’Ivoire n’a jamais conservé ni archivé
ses clichés. Tout juste avait-il abandonné au fond d’une malle quelque
30 000 négatifs qu’il a remis à Ananias Léki Dago en 2008.