MON CRI DE COEUR POUR LE PEUPLE IVOIRIEN

« Mon Cri de Cœur pour le peuple ivoirien » Par Rosalie Kouamé Roska


Mon Cri de Cœur face à la misère dans mon beau pays la Côte d’Ivoire
Mon Cri de Cœur pour l’école ivoirienne
Mon Cri de Cœur pour le peuple ivoirien
Ma mission de médiation à la FESCI m’a permis de noter deux points essentiels qui pour ma part doivent nous motiver à agir avant qu’il ne soit trop tard pour notre pays.
Ces deux points sont à mon humble sens que:
Si HIER le combat pour certains fut de rapprocher voire d’inféoder la FESCI à un parti politique, AUJOURD’HUI la lutte autour de la FESCI est à un autre niveau pour les autres. En effet, Il semble qu’il est question aujourd’hui de voir le CONTRÔLE de la FESCI changer d’ethnie, de tribu ou de village au sein d’un même groupe politique.
Je souhaiterais que tout ceux qui se rappellent du sens de leur militantisme à la Fesci autrefois, se mobilisent comme bon leur semble pour contribuer à quelque niveau que ce soit à apporter un changement positif à ce que notre pays en général et le système éducatif en particulier connait aujourd’hui.
Si HIER le combat pour rapprocher ou inféoder la FESCI à un parti politique a contribué à conduire la Côte d’Ivoire dans une guerre (Soro n’est pas arrivé à la tête de la rébellion par hasard ), AUJOURD’HUI le combat pour le CONTROLE ethnique, de tribu ou de village de la FESCI pourrait contribuer à un GENOCIDE si on n’y prend GARDE!!!
Je souhaiterais alors que les uns et les autres sâchent qu’au delà d’une initiative de médiation, ma mission sur ce terrain politiquement miné voire empoisonné m’a permis de constater que 20 ans après la création de la FESCI, néanmoins:

Que beaucoup d’étudiants dorment aujourd’hui dehors, sur les gazons ou les terrains de jeux du campus par manque de chambre…
Qu’il n y a ni micro, ni climatiseur, ni lumière dans les amphis théâtre
Que certains étudiants prennent les cours assis dans les gazons en espérant que leurs amis qui ont réussi à avoir accès à l’Amphi répètent en file indienne ce que le professeur a dit depuis le fond de l’Amphi.
Que la bibliothèque de l’Université n’existe que de nom (avec des livres du 18eme siècle oubliés par les colombs en rentrant chez eux).
Que les chambres des étudiants sont louées « plusieurs fois à la fois » à des fonctionnaires au détriment des étudiants eux-mêmes!!!
Qu’il n’y a que 5 toilettes en état indescriptible pour près de 40.000 étudiants pour la FLASH par exemple…
Que des étudiants ont leur mémoire dans la main pendant des années (2, 3, 4 ans parfois) sans savoir quand est-ce qu’un professeur ayant une âme généreuse acceptera de les faire passer à la Soutenance.
Que j’ai passé plus de deux heures dans une queue de Bus de Yopougon au campus (le 85). (J’ai pris un taxi le matin vers 6h de la Riviera à Yopougon. Je me suis mise dans la queue exprès pour voir quand j’allais avoir un bus si j’étais à la place des étudiants. De 7 heure par là j’ai eu accès au bus à 9 heure passée).
Que la Drogue, la Prostitution, le Proxénétisme, l’alcool, l’immoralité, la corruption et le gain facile sont mieux cultivés au « temple du savoir ivoirien » que toute autre forme de connaissance. Il y va de l’avenir de notre jeunesse et de notre pays…
Que les même acteurs en politiques soutiennent Mian et/ou Zagol selon qu’ils sont en ville ou au village, selon qu’il fait jour ou nuit…
Qu’il y a quelques militants « de profession et de carrière », pas du tout intéressés à aller à l’école mais plutôt sollicités pour entretenir un pseudo «bicéphalisme» aux allure d’une crise ivoirienne sans paix ni guerre.
Qu’il y a des Apprentis-Sanguinaires au labo Ivoire qui cherchent à faire leur preuve dans les génocides Africains… avec pour prétexte le CONTROLE DE LA FESCI comme véritable plan de guerre, plan-stratégie politique, plan d’enrichissement avant le travail, plan de prime de mobilisateur dans la malhonnêteté…
Que les étudiants sont pris en otage par la FAIM, la MISÈRE des parents au chômage, la PAUVRETE des mentalités culturelles tribalisées voire “patriotisées” selon les clans à tous les prix…
Mon cri de coeur est celui-ci:
J’en appelle au sens humain des uns et des autres.
Que l’Argent ne doit pas tuer le sens Humain en nous.
Que tous ceux qui ont accès aux décideurs dans notre pays leur disent que nous souhaitons qu’ils aient PITIE et qu’il fassent quelque chose. Qu’ils agissent autrement pour venir au secours d’un peuple abusé et en détresse!
Que la solution n’est pas d’envoyer leurs enfants aux Etats-unis, en Europe tout en oubliant l’école ivoirienne après avoir pris la FESCI en otage de guerre ou «des élections sans élection».
Que les uns et les autres multiplient les oeuvres sociales et caritatives tout en diminuant le sens de politique politicienne tribalisée qui est entrain de conduire notre pays tout droit dans le mur de la déchéance malgré les immeubles et les voitures «butins de guerre» qui poussent dans le désordre total à Abidjan.
Que tout ceux qui peuvent aider l’école ivoirienne viennent au secours et vite, avec des micros, des ordinateurs, des climatiseurs, des papier ram etc…
Que ceux qui ont la possibilité de créer «des cantines de coeur», «des bibliothèque de coeur» le fassent parce-que l’étudiant ivoirien aujourd’hui n’a pas la possibilité de manger plus d’une fois par jour. Et allez-y voir leurs conditions dans la bibliothèque de l’Université d’un pays comme la Côte d’Ivoire qui s’apprête à fêter en pompe ses 50 ans «d’autogestion».
Pardonnez faites quelque chose! Faisons quelque chose! Le plus important s’écroule dans notre pays aujourd’hui par la faute de TOUS!
Le «Vas et Viens» des politiciens en «danse Tango» plonge le pays un peu plus chaque jour dans la misère. Alors que le peuple s’organise, s’active un peu plus dans les actions sociales et caritatives, tout en évitant toute idée de soulèvement populaire (La Côte d’Ivoire n’a pas besoin de Génocide…)
Bref, que chacun de nous fasse un effort, un sacrifice sur soi dans l’intérêt suprême de notre nation au lieu de se contempler dans les débats de Haine, de Méchanceté gratuite, de jalousie insensée, de Tribalisme sauvage, de politique de corruption, tribu ou ethnie qui plonge de plus en plus le peuple ivoirien dans une précarité jamais égalée.
Merci à tous ceux qui trouveront un sens à ce message. Quant à ceux qui jugent les messages selon l’auteur ou selon l’ethnie de l’auteur ou alors qui prennent les vérités pour des injures, qu’ils m’épargnent toute forme de petitesse.
Surtout, ne me dites pas “Ca-va-aller”…
Rosalie Kouamé «Roska»
Coordinatrice Principale de l’Amicale des Anciens Fescistes

Source: http://www.connectionivoirienne.net

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