dimanche 30 mars 2014

Affaire Awa Fadiga : le décès d'un jeune mannequin émeut la Côte d'Ivoire |









Que s'est-il passé ? Le 23 mars en début de soirée, Awa Fadiga est agressée à l'arme blanche par un chauffeur de taxi. Des passants lui viennent en aide avant que la gendarmerie n'intervienne et que des pompiers ne l'emmènent aux urgences du CHU de Cocody vers 23h00. Selon le ministère de la Santé, elle est déjà "dans un état comateux".
Ses proches expliquent ensuite avoir constaté le lendemain à 13h qu'aucun soin ne lui avait été prodigué depuis son admission aux urgences. La raison : le non-paiement des frais médicaux demandés par l'hôpital, affirment-ils.
Une fois sur place, l’amie et les parents d’Awa payent pour que la jeune femme reçoive les médicaments nécessaires, explique le site des Observateurs de France 24. Sans succès : la jeune mannequin décède mardi à 7 h du matin malgré plusieurs heures de réanimation.


samedi 29 mars 2014

VIRUS EBOLA :Guinée : le virus Ebola atteint la capitale







Aucun vaccin, ni aucun traitement

Le virus Ebola est l'une des maladies les plus dangereuses pour l'homme. Très contagieux, il se transmet via des animaux sauvages, comme les chauves-souris. Entre humains, la contamination se fait par contact direct avec le sang ou les liquides biologiques comme l'urine, la sueur, le sang ou le lait maternel. Après la période d'incubation, tout va très vite. Brusque montée de température, douleurs musculaires, maux de gorge, puis vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, insuffisance rénale et hépatique, hémorragies... Les malades peuvent saigner abondamment, par le nez ou via leur urine. Et dans neuf cas sur dix, le virus est mortel.
Il n'existe aujoud'hui aucun vaccin ni remède contre l'Ebola. Les médecins, eux-même très exposés, en sont souvent réduits à diminuer les symptômes ou apaiser les souffrances des patients préalablement isolés.
L'arrivée du virus Ebola dans la capitale guinéenne, où vivent plus de deux millions de personnes, risque de marquer un tournant dans la propagation de la maladie. Le gouvernement a en effet confirmé ce jeudi quatre cas de contamination à Conakry. Depuis fin janvier, au moins 63 personnes sont mortes sur les 88 cas détectés dans le sud du pays, même si les tests doivent encore prouver que tous ont bien été infectés par le virus Ebola. Mais pour la première fois donc, la maladie, qui ne touchait jusque-là que certaines zones rurales du sud-est de la Guinée (Macenta, Kissidougou et Kankan), atteint désormais la capitale.

VIRUS EBOLA : LES RECOMMENDATIONS DE L'OMS




Principaux points

  • Le virus Ébola provoque de graves flambées épidémiques de fièvre hémorragique virale chez l’homme.
  • Ces flambées ont un taux de létalité pouvant atteindre 90%.
  • Les flambées de fièvre hémorragique à virus Ébola surviennent principalement dans les villages isolés d’Afrique centrale et d’Afrique de l’ouest, à proximité des forêts ombrophiles tropicales.
  • Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.
  • On pense que les chauves-souris frugivores de la famille des Pteropodidae sont les hôtes naturels du virus Ébola.
  • On ne dispose d’aucun traitement ni vaccin, que ce soit pour l’homme ou pour l’animal.

Le virus Ébola peut provoquer de graves flambées épidémiques de fièvre hémorragique virale chez l’homme, avec un taux de létalité pouvant atteindre 90%. Il est apparu pour la première fois en 1976 lors de deux flambées simultanées, à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo – RDC). Au Congo, le village atteint se situait près de la rivière Ébola, qui a donné son nom à la maladie.
Le virus Ébola compte cinq espèces : Bundibugyo, Côte d’Ivoire, Reston, Soudan et Zaïre.
En Afrique, au cours des flambées, les messages éducatifs de santé publique visant la réduction du risque doivent se concentrer sur plusieurs points.
  • Réduction du risque de transmission entre les animaux sauvages et l’homme par contact avec des chauves-souris ou des singes/primates infectés et par la consommation de leur viande crue. Il faut manipuler les animaux avec des gants et porter des vêtements protecteurs adaptés. Les produits (sang et viande) doivent être cuits soigneusement avant d’être consommés.
  • Réduction du risque de transmission interhumaine dans la communauté provenant de contacts directs et rapprochés avec des sujets infectés, notamment avec leurs liquides biologiques. Il faut éviter tout contact rapproché avec des patients infectés par le virus Ébola. Il faut porter des gants et un équipement de protection individuel adapté lorsqu’on soigne des patients à domicile. Il est indispensable de se laver régulièrement les mains après avoir rendu visite à des parents malades à l’hôpital ou après les avoir soignés à domicile.
  • Les communautés touchées par le virus Ébola doivent informer la population de la nature de la maladie et des mesures prises pour endiguer la flambée, y compris lors des rites funéraires. Les personnes mortes de cette infection doivent être enterrées rapidement et sans prendre de risque.
  • Il faut prendre en Afrique des mesures de précaution pour éviter que les élevages de porcs infectés par contact avec les chauves-souris n’amplifient le virus et ne soient à l’origine de flambées de fièvre hémorragique à virus Ébola.

dimanche 2 mars 2014

LIVRE : LA VERITABLE HISTOIRE DE L'HYMNE NATIONAL


"LE TEMPS , C'EST L'AUTRE NOM DE DIEU."




LA LUMIERE FINIT TOUJOURS PAR PERCER  L'OBSCURITE EPAISSE DU MENSONGE, DE L'IGNORANCE.

FOCUS

CORONAVIRUS: LE COVID_19

Appliquez les RÈGLES STRICTES