dimanche 31 octobre 2010

Tennis : Gaël Monfils remporte le tournoi de Montpellier



Gaël Monfils a remporté le troisième titre de sa carrière dimanche lors de l'Open Sud de France à Montpellier, en battant en finale le Croate Ivan Ljubicic 6-2, 5-7, 6-1.



Défait deux fois en finale cette année, à Stuttgart et à Tokyo, Monfils, n°15 mondial, a enfin débloqué son compteur. Il a ajouté une nouvelle ligne à son palmarès après Sopot (2005) et Metz (2009), une performance de bon augure avant le Masters 1000 de Paris-Bercy (8-14 novembre) et la finale de Coupe Davis (3-5 décembre) contre la Serbie.
"C'est un beau moment que je vis ici, mais on a tous en tête la Coupe Davis, alors j'espère tous vous voir à Belgrade", a déclaré Monfils au public après sa victoire.






Source : lemonde.fr

Fermeture des bureaux de vote après une élection historique



Les bureaux de vote ont commencé à fermer dimanche peu après 17H00 (locales et GMT) en Côte d`Ivoire, après une élection présidentielle historique destinée à clore une décennie de crise politico-militaire, ont constaté des journalistes de l`AFP.

A Abidjan, la capitale économique, comme à Bouaké (centre), fief de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui tient le nord du pays depuis son putsch manqué de 2002, des bureaux ont fermé dans les minutes qui ont suivi la clôture officielle du scrutin, fixée à 17H00, a-t-on constaté.

Mais certains bureaux attendaient qu`une poignée de retardataires aient voté pour fermer leurs portes.

Les Ivoiriens se sont rendus aux urnes en masse et dans le calme pour participer à cette élection historique, six fois reportée depuis 2005.


Source : AFP

ELECTIONS PRÉSIDENTIELLES : LES TÉNORS ONT VOTE



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LES TROIS TÉNORS ONT VOTE DANS UN CLIMAT DE FORTE MOBILISATION DES ÉLECTEURS 


Source Photos :abidjan.net

samedi 30 octobre 2010

La responsabilité et le devoir de voter : Message de l’archevêque d’Abidjan à la veille de l’élection présidentielle




ZENIT.org - ROME - Au regard de ce qu'il a considéré comme étant la montée d' « énormes passions », l'archevêque d'Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa a lancé un appel « à la retenue », rappelant aux citoyens les enjeux de la prochaine élection présidentielle en Côte d'Ivoire, fixée dimanche 31 octobre.
Dans un message lu dans toutes les paroisses, Mgr Kutwa déplore notamment les « images désolantes d'affiches déchirées, barbouillées » que donne la campagne électorale lancée le 15 octobre, et met en garde les acteurs politiques qui, à l'approche de l'élection, sont en train de radicaliser leur position.

« La paix est plus que jamais à notre portée et nous devons tous y souscrire », souligne l'archevêque estimant qu'il est de son devoir « devant cet événement national majeur » d'interpeller chrétiens et croyants sur « les implications morales et spirituelles que supposent une bonne préparation à ces élections, et de l'autre, les faits et gestes qui pourraient compromettre gravement l'avenir de la Côte d'Ivoire » et l'avenir de chacun.

« La Côte d'Ivoire est notre bien à tous, et c'est à nous tous qu'il revient de choisir les dirigeants que nous voulons pour les cinq prochaines années », insiste-t-il, rappelant que « le bon vote ne saurait tolérer ni l'abstention facile, ni l'absentéisme inconscient, ni la légèreté coupable ».

Mgr Kutwa appelle chaque citoyen à la vigilance et au discernement face aux « mots d'ordre politique » et aux « non-dits des discours de campagne », demandant de ne pas céder aux « compromis » et aux « fausses promesses », de ne pas se laisser intimider par les menaces, les pressions ou les tentatives de corruption, invitant à ne pas s'engager « à l'aveuglette, à la suite d'un quelconque candidat, par intérêt et mesquinerie », perdant de vue le bien de la communauté.

L'archevêque d'Abidjan demande à tous de se sentir citoyens « éclairés et assurés de faire le bon choix », des citoyens qui savent miser sur « des hommes compétents, vrais et doués d'un minimum de culture politique, des hommes et des femmes, soucieux de développer le pays en tenant compte de toutes les couches sociales ».

« Votre choix doit donc porter sur des hommes, qui auront à servir le pays avec désintéressement et non se servir, quelque soit leur appartenance religieuse et/ou ethnique ; des hommes qui feront preuve de qualités morales tels le dévouement, l'esprit de service, de prudence et surtout d'honnêteté », écrit encore Mgr Kutwa.

Au début du mois d'octobre c'est toute la conférence épiscopale ivoirienne qui s'est adressée à la nation, rappelant qu'après sept longues années de souffrances, de tâtonnements, d'hésitations », les échéances électorales de dimanche constituent « un tournant décisif » dans l'histoire du pays, « une nécessité absolue et incontournable ».

Dans leur message, les évêques appellent également la population à « accepter le verdict des urnes, dans un esprit démocratique et patriotique mûr. Vainqueurs et vaincus, chacun à sa place, en toute dignité ».


Source : abidjan.net

mercredi 27 octobre 2010

Tennis : Davydenko et Tsonga en quart à Montpellier

OPEN DE MONTPELLIER




Le Français Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié mercredi pour les quarts de finale de l'Open de Montpellier en imposant sa puissance au Portugais Federico Gil (6-3, 6-4).

Site TSONGA 



Présidentielle 2010 : Faut-il voter ?





Le 31 octobre prochain, c’est l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Actuellement, la campagne bat son plein. Villes, villages et hameaux sont parcourus à cet effet par les (14) candidats.
Mais une préoccupation de plus en plus se dégage de l’opinion générale : faut-il (vraiment) voter ? A cette interrogation, les avis sont partagés. Certaines personnes estiment qu’il faut valablement voter quand d’autres semblent ne pas être concernées par cette opération. Chaque camp apporte la justification à son choix.
Pour celles des personnes qui veulent voter et attendent impatiemment le jour  J, les raisons sont multiples. Depuis quelques années, la Côte d’Ivoire est secouée par une grave crise. Beaucoup de choses ont été dites et continuent d’être dites, surtout par les partis politiques et leurs représentants. Cette élection sonne comme « la libération du pays ». Et il ne faut pas manquer le rendez-vous de l’histoire. D’ailleurs pour nombre de personnes, cette élection est « historique ».
C’est aussi le lieu de connaître ou de révéler le poids réel de chaque parti politique. En effet, « les gens parlent trop dans ce pays ». Aussi convient-il de souligner que les calculs politiques ne sont pas que l’apanage des leaders politiques. Même les électeurs sont aujourd’hui dans de « véritables calculs » électoralistes. Comme Landry Daniel, nombre de personnes vont voter pour empêcher que tel ou tel candidat  soit élu. C’est dire combien cette élection est « stratégique ». Et le Nonce apostolique n’a pas tort lorsqu’il le dit.
Face à cet engouement, nombreuses sont aussi celles pour qui ce qui importe c’est « la Carte Nationale d’Identité » . Avoir (enfin) un titre d’identité est leur préoccupation majeure. Les élections,  ça ne les concerne pas, soutiennent-elles. On ne manque pas d’ailleurs de déchirer les cartes d’électeurs. Pour cette catégorie de personnes, les élections, c’est encore un « leurre ».
« La classe politique a échoué », surtout les trois « grands » (GBAGBO, BEDIE, ALASSANE). Quant aux onze autres candidats, ce sont des « tocards » voire des « personnes en quête de publicité ». Ce sont là les raisons de leur (probable)  abstention au vote du 31 octobre 2010.
C’est le lieu de rappeler que ce sont les élections qui, dans une démocratie, permettent au citoyen de participer activement à la gestion des affaires de l’Etat. Mais en Côte d’Ivoire, le vote n’est qu’un droit civique. Il n’est pas obligatoire et chacun est libre de voter ou non.
Une abstention peut s’appréhender comme un vote sanction : c’est vrai ! Mais il n’en demeure pas moins que choisir de ne pas choisir (voter), c’est choisir de subir le choix des autres. Parce que dans tous les cas, d’autres citoyens exerceront de fort belle manière ce droit dont ils sont titulaires, bénéficiaires. Or leur vision des choses n’est forcément pas la nôtre. Bien plus, il est préférable d’être artisan de l’histoire  plutôt que de la subir.
Le vote s’avère donc comme un impératif pour chaque citoyen, un acte de civisme. C’est l’idée que semble défendre la Commission Électorale Indépendante (CEI) quand elle fait inscrire sur les cartes d’électeur : « Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique ».
Evrard Aka

Source: Avenue225

REPOSEZ EN PAIX MR FRECHE


Il n’aurait sans doute pas aimé. La tristesse, les yeux rouges, les larmes. « Georges, l’homme, n’était pas pour l’appesantissement, l’état de désespérance », souligne, très affecté, Jean-Pierre Mourre, premier vice-président de l’agglomération de Montpellier et ami de toujours. Pourtant, c’est comme ça. Frêche qui, maître à bord, tranchait, décidait, contrôlait, ne peut plus rien y faire. Devant son cercueil, hier, sur le parvis de l’Hôtel de Région, à Montpellier, simples inconnus et gens plus connus se sont succédé pour le saluer une dernière fois. L’œil sombre, le visage défait. Tristes, orphelins.

Il n’aurait sans doute pas aimé que les adversaires les plus acharnés d’hier se recueillent comme si de rien n’était devant sa dépouille. Ceux que le simple citoyen, ou les compagnons politiques intègres, auraient préféré ne pas voir. Ou bien ça l’aurait fait doucement rigoler. Pourtant, c’est comme ça. Les langues se délient toujours après l’hommage.

Ce qu’il aurait sans doute aimé, ce sont ces témoignages. Celui de l’ami fidèle, dont le deuil est vrai ; celui de ceux qui ont travaillé pour lui et qui parlent d’un homme chaleureux, aux antipodes de l’image rustre qu’il pouvait renvoyer. Celui de ces Languedociens et Roussillonnais qui le qualifient de “grand homme“, lui attribuent, à la quasi-unanimité, l’identité actuelle de Montpellier, la construction de la région, l’une des plus attractive de France. Il aurait aimé, à n’en point douter, ces mots affectueux jetés sur les registres de doléances, ces sentiments d’émotion palpables. Ce manque que tous, hier, éprouvaient déjà, ce vide et la suite qu’ils craignent.

9 h 15 : une dernière fois, ce matin, la porte de l’Hôtel de Région va se fermer derrière Georges Frêche. Le cercueil du grand timonier du Languedoc-Roussillon quittera les rives du Lez pour rejoindre la cathédrale Saint-Pierre au cœur d’une ville dont il fut 27 ans le maire. Une demi-heure plus tard, le cortège arrivera devant l’édifice religieux, à deux pas de la faculté où Georges Frêche a enseigné. L’avenue Henri-IV sera fermée à la circulation toute la matinée.



10 h 30 : les obsèques seront célébrées en la cathédrale de Montpellier. Au cours de la cérémonie, Raymond Dugrand, ancien adjoint à l’urbanisme de Georges Frêche prendra la parole pour évoquer la mémoire de celui avec qui il a dessiné le renouveau de Montpellier. Georges Frêche a souhaité qu’on entende Douce France, de Charles Trenet, et Le temps des cerises. Aucune caméra, aucun appareil photo ne sera autorisé dans l’enceinte de la cathédrale durant l’office religieux. Un écran géant, sur le parvis, assurera la retransmission de la cérémonie.





16 h 30 : c’est dans le caveau familial du cimetière de Puylaurens (Tarn), que sera inhumée la dépouille de Georges Frêche, dans la plus stricte intimité, selon le souhait de la famille. C’est ici que les obsèques de sa mère avaient été célébrées en 2002. Il venait régulièrement dans son village natal, où il avait gardé de nombreux contacts, notamment pour se reposer en toute discrétion dans la maison familiale.

Patricia GUIPPONI


Source : Midi-libre

lundi 25 octobre 2010

LES OBSEQUES DU GRAND TIMONIER DE MONTPELLIER









Les obsèques de Georges Frêche, décédé dimanche d'un arrêt cardiaque à l'âge de 72 ans, auront lieu mercredi à 10 h 30 à la cathédrale Saint-Pierre de  Montpellier.

Le président de la région Languedoc-Roussillon sera ensuite inhumé sur sa terre à Puylaurens, dans la plus stricte intimité. 

Né le 9 juillet 1938 à Puylaurens (Tarn), fils d'un officier et d'une directrice  d'école, Georges Frêche a été près de 30 ans maire de Montpellier (de 1977 à 2004), 

qu'il avait érigée au rang de huitième ville de France, avant de passer la main pour se consacrer à la présidence de la région et à celle de l'agglomération

Source : Midi-libre

dimanche 24 octobre 2010

LE BATISSEUR DE MONTPELLIER S'EST ETEINT CE JOUR


Le président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon est mort dimanche après-midi à Montpellier d'un arrêt cardiaque, .


Georges Frêche présidait la région depuis 2004. L'ancien député-maire de Montpellier avait été réélu en mars à la tête à la tête du conseil régional.


Né en 1938 dans le Tarn, élu pour la première fois maire de Montpellier en 1977, Georges Frêche était aussi un spécialiste de l'histoire de droit romain, qu'il enseignait à l'université Montpellier-1, dont il était professeur honoraire.




La Diaspora Ivoirienne présente ses sincères condoléances à sa famille et à la Ville de Montpellier,ainsi qu'à la Région Languedoc Roussillon.

mardi 19 octobre 2010

MARSEILLE : RETRAIT DES CARTES D'IDENTITE ET D'ELECTEUR



LE RETRAIT DES CARTES D’IDENTITÉ ET D’ÉLECTEUR SE FERA LE SAMEDI 23 ET DIMANCHE 24 OCTOBRE AU CONSULAT DE CÔTE D'IVOIRE A MARSEILLE de 9h à 18H pour ceux et celles qui se sont faits enrôler à MARSEILLE.
Adresse :




24 rue Colbert
13001 MARSEILLE 





Le Vote aura lieu Le DIMANCHE 31 à Marseille au World Trade Center, 2 rue Henri Barbusse dans le 1er Arrondissement de 8h à 18h.
Vous pourrez retirer  par la même occcasion les cartes à l'aide de vos recépissés d'enrolement et/ou extrait de naissance ou ancienne pièce d'Identité



Agrandir le plan

Présidentielle 2010 : 14 Candidats pour un FAUTEUIL

Pour connaitre leurs PROGRAMMES :   afreekelection.






























PS:  Liste en partant des candidats méconnus aux Ténors de la scène politique.

samedi 16 octobre 2010

15 octobre 2010 – Il ya 23 ans que Thomas Sankara nous quittait


Le message de Mariam Sankara
Mes chers amis,
Mes chers Camarades,
En cette année du cinquantenaire des indépendances africaines, nous devons d’abord avoir une pensée toute particulière pour tous ceux qui se sont battus pour libérer l’Afrique du joug de la domination et de l’impérialisme, Nkwame NKRUMAH, Patrice Emery LUMUMBA , Ruben UM NYOBE en passant par Amical CABRAL, Samorah MACHEL et bien d’autres héros des luttes de libération. A cause de leur attachement viscéral à la cause africaine et au panafricanisme, à cause de la justesse des combats qu’ils ont menés souvent au prix de leur vie, nous n’avons pas le droit de ne pas redoubler de détermination dans nos luttes et nos combats malgré les obstacles en tous genres pour mettre un terme aux fléaux qui font obstacles à l’épanouissement effectif et total de nos peuples à savoir, les injustices sociales, la dictature, la corruption, la spoliation quasi libidinale des richesses de notre continent, l’impunité…
C’est dire que cette commémoration du 23eme Anniversaire de l’assassinat du Président Thomas SANKARA et de ses compagnons tombés avec lui le 15 octobre 1987 revêt un sens très particulier pour nous dans la mesure où le Président Thomas SANKARA dont l’action s’inspirait de celle de ses illustres aînés, avait fait de la lutte contre toutes les formes d’oppression et d’injustice le combat de sa vie tant en Afrique que dans le monde.
C’est pourquoi, je demande à tous ceux qui se réclament de ses idéaux de rester vigilants et de redoubler d’efforts pour que la flamme allumée par ses combats continue à illuminer partout dans le monde les chemins de ceux qui sont dans « l’ombre et que l’on ne voit pas » pour tenter de mettre un terme à cette logique barbare que dénonçait déjà en son temps Bertolt BRECHT dans les termes suivants :
« Les uns sont dans l’ombre
Les autres sont dans la lumière
On voit ceux qui sont dans la lumière
Ceux qui sont dans l’ombre, on ne les voit pas ».
C’est pourquoi, je demande à tous ceux qui se battent à mes cotés et à ceux de la famille SANKARA de continuer leur mobilisation comme ils le font depuis plus de 23 ans pour que justice soit rendue à Thomas SANKARA et à ses compagnons forts de ce que la lutte contre l’impunité dont bénéficient leurs assassins et commanditaires est une lutte pour l’avènement d’une Afrique dans laquelle on ne doit plus tuer impunément.
C’est pourquoi enfin, j’invite tous mes camarades burkinabé à unir leur force aux cotés du peuple burkinabé pour que, par leurs votes, lors des futures élections présidentielles, un véritable changement puisse enfin se produire dans notre société pour mette un terme à toutes les injustices, les misères et les frustrations qu’infligent depuis 23 ans le régime de démission nationale de Biaise COMPAORE à la plus grande partie de la population de notre pays. Même si la route semble parsemée d’embûches, je suis certaine que grâce à votre détermination, à votre courage et votre abnégation, NOUS VAINCRONS.
Montpellier le 15 octobre 2010
MARIAM SANKARA


Site internet: Thomas SANKARA

Source:Connectionivoirienne.net

dimanche 10 octobre 2010

TELEVISION : FRANCE 5 DIMANCHE 10 OCTOBRE 2010 DE 20H35 À 22H05 (90')


Documentaire (1/4) d'Alain Ferrari et Jean-Baptiste Péretié (France, 2010). Ecrit avec Elikia M'Bokolo et Philippe Sainteny. 90 mn. Inédit.

« Tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur. » Le proverbe africain cité en ouverture de cette série documentaire de grande ampleur en éclaire l'ambition : donner à lire un siècle de colonisation et d'émancipation, du point de vue de ceux qui en sont le produit, en furent les témoins, sinon tous les acteurs.

Dès ce premier volet, elle donne la parole à plus d'une quinzaine d'anciens chefs d'Etat (du Béninois Emile Derlin Zinsou au Zambien Kenneth Kaunda) et d'intellectuels africains (du Nobel de littérature nigérian Wole Soyinka à l'historienne sud-africaine Shula Marks), croisant leurs propos avec des archives produites par ceux à qui l'ont doit la version coloniale de l'histoire africaine.

Cet incessant aller-retour entre la parole actuelle des uns et les images datées des autres constitue le principe narratif efficace de cette excellente synthèse, qui commence cette semaine par le partage de l'Afrique à Berlin (en 1885) et s'interrompt en 1944, comme si les derniers feux de la guerre semblaient offrir au continent meurtri la perspective d'un nouveau départ.

Source: Telerama

lundi 4 octobre 2010

Découverte : LE GORILLE A L'ORIGINE DU PALUDISME


A la une de la revue Nature, le regard du gorille fusille le lecteur. Ailleurs, dans les journaux, les magazines, l'animal s'affiche en famille, son petit sur le dos, ou surpris dans une pose poétique. L'image a fait le tour du monde, la semaine dernière. Nature, la publication scientifique de référence, celle où tout chercheur rêve de figurer, et les médias internationaux ont relayé l'information : c'est le gorille qui est à l'origine du paludisme. « On est tombé sur un scoop. Ça a bouleversé un dogme. On pensait qu'il n'y avait pas de parasites chez les grands singes. C'est ce qui était écrit dans tous les livres de parasitologie tropicale », explique le Montpelliérain Eric Delaporte, un des auteurs de l'étude, qui freine d'emblée tout excès d'enthousiasme : « C'est intéressant
en matière de recherche fondamentale. Mais il n'y a pas d'impact immédiat en terme de lutte contre le paludisme. On n'a pas trouvé comment, demain, guérir. » Installé sur le campus montpelliérain, le chercheur dirige une unité mixte internationale « unique » qui mêle l'Institut de recherche pour le développement aux trois universités de Montpellier, Yaoundé (Cameroun) et Dakar (Sénégal) en Afrique. Avec, en plus, le label de centre collaborateur de l'OMS sur le VIH et le sida.
Outre ses recherches, Eric Delaporte enseigne à la faculté de médecine et consulte à l'unité des maladies infectieuses du CHU. 


Suite de l'article :Midi-libre

dimanche 3 octobre 2010

Présidentielle ivoirienne: les cartes d`électeurs prêtes à être distribuées



ABIDJAN — Les cartes d'électeurs et d'identité en vue du scrutin présidentiel en Côte d'Ivoire fixé au 31 octobre 2010 sont prêtes à être distribuées, a annoncé vendredi le Premier ministre Guillaume Soro au cours d'une cérémonie à Abidjan.

"Je suis d'autant plus content qu'aujourd'hui au moins, nous sommes sûrs que nous pouvons aller en toute tranquillité à l'élection le 31 octobre 2010", a déclaré Guillaume Soro.

"Ceci fait près de deux décennies que ce document précieux est au coeur du débats politiques de notre pays. Avec ces cartes, nous aurons mis un terme définitif à la question de l'identité", a-t-il ajouté.

La distribution aux détenteurs est prévu pour mardi.

Dans ce pays de forte immigration, la question de la citoyenneté et de la nationalité est au coeur de la crise née en 2002 du putsch manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui a coupé la Côte d'Ivoire en un sud loyaliste et un nord tenu par les FN.

Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, la présidentielle est destinée à clore cette crise.

La liste électorale définitive ivoirienne a été "certifiée" le 24 septembre par l'ONU.


Source:Abidjan.net

FOCUS

CORONAVIRUS: LE COVID_19

Appliquez les RÈGLES STRICTES