dimanche 23 mai 2010

FESTIVAL DE CANNES : PALME D'OR

La récompense suprême, la Palme d'or, au réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul pour un film très personnel et onirique, Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures.


LE Prix du JURY a été attribué :Mahamat-Saleh Haroun
 Un homme qui crie est le premier film d'Afrique noire à être sélectionné dans cette compétition cannoise depuis treize ans (Kini et Adams, d'Idrissa Ouedraogo, l'y précéda pour le Burkina Faso). On a moins rappelé que Mahamat-Saleh Haroun porte quasiment seul sur ses épaules le poids de représenter son pays, le Tchad (en proie depuis son indépendance en 1960 à la rémanence de la guerre civile), dans le concert cinématographique des nations.


Mise en scène de manière épurée, frontale, presque rugueuse, cette idée confère à Un homme qui crie une dimension à la fois intemporelle et universelle, qui fait s'entrechoquer, à travers le thème de la filiation, l'archaïsme des premiers temps de l'humanité et l'apocalypse qui menace de l'engloutir. Une bonne image de la guerre, qui ne dévore jamais que ses enfants.

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