A la une de la revue Nature, le regard du gorille fusille le lecteur. Ailleurs, dans les journaux, les magazines, l'animal s'affiche en famille, son petit sur le dos, ou surpris dans une pose poétique. L'image a fait le tour du monde, la semaine dernière. Nature, la publication scientifique de référence, celle où tout chercheur rêve de figurer, et les médias internationaux ont relayé l'information : c'est le gorille qui est à l'origine du paludisme. « On est tombé sur un scoop. Ça a bouleversé un dogme. On pensait qu'il n'y avait pas de parasites chez les grands singes. C'est ce qui était écrit dans tous les livres de parasitologie tropicale », explique le Montpelliérain Eric Delaporte, un des auteurs de l'étude, qui freine d'emblée tout excès d'enthousiasme : « C'est intéressant
Outre ses recherches, Eric Delaporte enseigne à la faculté de médecine et consulte à l'unité des maladies infectieuses du CHU.
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