Si le but voulu est noble, les actions, à mettre en œuvre pour passer de la parole aux actes, paraissent insurmontable et nécessitent un renouvellement de la conscience malgré les expériences précédentes et la situation qui prévaut actuellement au pays.
En effet que faut-il faire pour arriver à marcher d’un même pas vers un idéal commun qui est celui de la fraternité, de l’unité, du mieux vivre ensemble pour la majorité. Car malgré les exemples patents d’autres communautés ou associations, nous sommes toujours face à la division, à l’intérêt particulier, à la déception de manière générale.
Je tiens à préciser que je ne vise personne mais j’ai un sentiment diffus qu’avancer d’un même pas est chose impossible pour nous mais faisable pour les autres pourquoi ?
Est-ce une malédiction ou une impossibilité conceptuelle d’imaginer de travailler tous ensemble pour un intérêt commun, accepté par tous et voulu par tous ?
Car au début tout semble magnifique, l’exubérance, la joie mais au fil du temps on se rend compte que des intérêts personnels ou inconnus font surface brisant l’élan de départ.
Ce qui explique que bon nombre de personnes se retirent de la vie associative par dépit car les années passent, nous vieillissons mais la mentalité reste inchangée, faut il toujours que l’extérieur soit le moteur de notre devenir.
L’idée de groupe humain et les respects des lois communes sont des pré- requis à toute idée de développement, nous ne pouvons pas espérer évoluer si nous ne nous aimons pas, si nous nous méfions les uns des autres. Le respect des règles communes acceptées par tous est indispensable à toute vie en collectivité.
Nous préférons les autres à nous même, nous préférons copier les autres dans le matérialisme excessif oubliant les valeurs fondamentales de l’être humain.
Nous envions les autres mais nous sommes incapables de suivre le même chemin qu’eux vers la construction d’un mieux vivre ensemble.
Les valeurs du travail, de l’intérêt collectif, du bien être de tous pour tous sont bafouées par nous alors que à l’extérieur nous envions les sociétés structurées au service de la population. Mais ces sociétés ou associations sont composés d’hommes et de femmes qui ont compris et mis en œuvre les politiques d’intérêt général. Pourquoi donc nous sommes dans l’impossibilité de défendre l’intérêt général du groupe, l’avenir de la société, au lieu de vendre notre âme à des vautours assoiffés par l’intérêt particulier.
Si nous ne sommes pas fiers de notre identité et ne défendons pas les intérêts politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux par des actes concrets et non pas par la rhétorique, ne nous attendons pas à un futur radieux car nos enfants et petits enfants continueront à essuyer les plâtres d’une conscience avachie et déstructurée.
Se Respecter commence par le respect des autres.
Association ou État même combat ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire